lundi 28 décembre 2009

Et puis quoi encore?

De retour! Hein? De Retour? Ben oui.

Les quatre derniers mois ont été psychédéliques à un atome près. L'arrivée d'un petit de 10 ans à la maison à temps plein à chamboulé ma vie et mon horaire programmé à la minute près. Ma petite vie simple et dynamique a, en bon québécois, viré sur le top, et après mûres réflexions et remises en question quotidienne, inconsciemment je ne demandais pas mieux.

Les aspects de ma vie bien hiérarchisés ont changé de grade. La famille, Lui et Mini-Lui, sont maintenant au dessus de la liste, et celui ou celle qui tentera de les déloger devra s'armer de patience et je n'ai pas encore trouvé quelqu'un doté d'arguments valables pour changer cet état de fait.

Ma petite vie en solitaire où moi, re-moi et encore moi en était le centre s'est désintégré. Le nez a sorti du nombril à coup de devoir, de leçon, d'affection et d'attention à donner, de cours de karaté, de travail de nuit à effectuer et de repas à préparer. Les fantasmes de voyage dans le sud ou en Europe, de voiture, de maison en ville, de garde-robe rempli à craquer ont volé en éclat. Good! De toute façon, j'avais pas besoin de tout ça. Je n'ai besoin que des yeux brillants d'intelligence et d'amour de Mini-Lui.

Je me suis rendu compte depuis août 2009, que l'homme avec qui je rêve de passer le restant de mes jours, Lui, est encore plus extraordinaire que je ne le pensais. Il est d'une patience incroyable, d'une écoute attentive, tête de cochon, vaillant, autoritaire, gentil, affectueux, macho, attentionné, et j'en passe, j'écrirais le dictionnaire au complet. À chaque jour je tombe une fois de plus en amour avec Lui. Übermale peut aller se rhabiller, je garde Lui.

Ça se peut pas une vie comme ça, c'est le parfait bonheur, y'a jamais de vague?

Voulez-vous rire de moi?

Douze heures sur 24 sont un véritable chaos de négociation, de 'parlementage' et d'argumentation. Le comptoir de la cuisine pourrait être plus propre, les taches sur le plancher ne sont pas toujours nettoyées sur le champs, je dois convaincre Mini-lui à chaque repas que les légumes sont bons pour lui. Lui doit faire le dur apprentissage de la vie de maison et autres tâches connexes. Mon bohème de camionneur de mari est devenu l'Homme de la maison. Et apparemment, il aime ça. J'ai bien essayé de tout faire au début, mais je connais mes limites et je serais devenue avec le temps quelqu'un de détestable que même Lui aurait quitté.

Welcome to my chaos, the coffee is great but there's no cookies to be found.

lundi 26 octobre 2009

La vie qui va... vite.

J'ai plus le temps. J'ai plus de temps. Je ne le vois plus passer. Je vois des heures et des minutes s'enfuir à pleines jambes. Mais pas de temps.

Au travail, j'ai le temps. Je n'ai pratiquement rien a faire.

À la maison, je dois passer la vidéo au ralenti pour me voir passer devant le miroir. Je me suis retrouvée cette fin de semaine à programmer une feuille Excel et essayer d'y inclure 15 minutes par jour pour respirer un peu. Impossible, je dois soit sacrifier du temps pour Mini-Lui ou sacrifier celui que peut m'offrir Lui. Parce que Lui aussi, il courre!

Z'auriez pas un petit 15 minute a me prêter?

dimanche 4 octobre 2009

Je hais le temps des fêtes

1. Parce que c'est un temps de température à chier.
Exemple : Presque tout le monde doit se déplacer pour visiter la famille esseminée partout en province, en un délais de deux semaines au max, ce qui augmente le risque de faire un accident. Ce même risque est augmenté par l'alcool pris lors d'un party et qu'en plus c'est la période des premiers verglas et des premières vraies tempêtes de neige et que toute la petite famille se fait chier sur la grand'route pendant des heures.

Joyeux Noël à l'urgence...si vous survivez, parce que la voiture était à l'envers, dans un banc de neige dans le terre-plein profond de 10 pieds, qu'il était 22h et que la route est depuis barrée à cause de la tempête que vous pensiez battre parce que vous êtes sous les effets de l'alcool et que vous vous pensiez ainsi invincible. Moron.

2. Parce que c'est une apologie de l'hypocrisie institutionnalisée et commercialisée. Pourquoi devrait-on réserver les cadeau et les message d'amour au seul temps des fêtes? Pourquoi pas à longueur d'années? Et pourquoi doit-on absolument embrasser et donner l'accolade à tout le monde? Restez dans votre coin et je n'aurai pas votre vilain rhume pour les prochaines 3 semaines, et vice versa.

3. Parce que la musique du temps des fêtes est nulle. Le seul album de Noël apprécié de ma part fut celui des Twister Sisters * It's A Twisted Christmas*. Des tounes de noël qui rockent, parlez-moi de ça! Ou contentez-vous de jouer du bon classique comme Bach ou Chopin ou Mozart. Ça fait l'affaire aussi.

4. Parce que nous somme au début du mois d'octobre et que les décorations de Noël sont déjà sur les tablettes des détaillants. T.B.RN.K! L'halloween n'est pas encore passée!

5. Parce que quelqu'un qui est cassé va se briser les reins avec le crédit pour les cadeaux par sentiment de culpabilité. KR.ST, les kids en ont rien à faire : ils vont s'amuser avec les boîtes après 20 minutes.

6. Parce que c'est un désastre écologique.
Exemple : les arbres de Noël, l'emballage cadeau, le sur-emballage, les choux, le papier collant, la colle, l'essence dépensée pour courir partout pour acheter les cadeaux, et j'en passe.

7. On est obligé d'endurer et de faire de beaux sourires à du monde qu'on a juste envie d'étriper 364 jours par années, 365 les années bissextiles.

8. Parce que c'est une bonne occasion d'entretenir notre prochain accident coronarien. Rien à faire que de jaser avec un verre d'alcool à la main avec le gras de porc, le sucre à la crème et le cipaille du dîner de Noël.

9. Parce que je ne sais pas jouer aux cartes. Je suis très bonne aux Échecs, mais pas aux cartes. Mais personne ne veux jouer aux Échecs. Pourquoi? Je vous laisserai gagner une fois de temps en temps. Come on! Envoye donc!

10. Parce qu'un Noël à mon goût c'est un chalet dans le fond des bois, juste la famille immédiate, une grosse tempête de neige pour nous embarrer dans ce trou pour une couple de jour ( 4 est l'idéal ), plein de jeux de carte et quelqu'un qui va finir par m'expliquer comment se joue le 500, le boeuf ou la drille, un jeux d'échecs, les cadeaux achetés au cours de l'année, pas emballés et les kids qui courent partout. On ajoute les skis, les raquettes et la luge, plein de sapins vivants autour du chalet, et une guitare. Écureuils, mulots et ratons-laveux sortis de l'hibernation sont en option.

vendredi 25 septembre 2009

Charlotte et compagnie.

Charlotte est ma deuxième voisine d'en bas. Elle est chaleureuse, amicale et accueillante. Elle me salue chaque fois que je passe devant chez elle le matin et nous passons un bon petit moment à discuter de chose et d'autre. Que je passe devant l'appartement du premier palier sans l'entretenir des potins du voisinage et c'est la bouderie ou la crise d'angoisse pour cette charmante voisine.

Bobby est plus timide, il ne sort pas souvent et il craint les étrangers. De toute façon, il est hors de portée. Sa colocataire lui cri dessus à longueur de journée. Il est sourd comme un pot et nous devons parler d'une voix aiguë pour qu'il daigne nous donner un peu d'attention. C'est le petit nouveau depuis le mois d'août, nous lui laisserons le temps de nous apprivoiser.

Ti-Lou est plus sociable que Bobby, beaucoup plus sociable. Impossible de se promener dans le carré de verdure sans le croiser. L'ignorer nous condamne à la liste noire. Par contre les enfant turbulents l'indisposent et il se défendra le cas échéant. Ti-Lou, contrairement à Charlotte est un nocturne, il me fait la conversation le soir, quand je me rends au travail. Je le soupçonne d'être un peu dans la lune, car j'ai du le ramener quelques fois chez lui parce qu'il se présentait chez moi sans raison valable.

LeBlanc aime jouer à cache-cache, mais il ne comprend pas encore le principe de se cacher le corps entier pour ne pas se faire trouver en moins de deux. Ça prendra le temps que ça prendra, mais nous réussirons à lui faire entendre raison. Il faudra aussi qu'il apprenne à ne pas sauter du deuxième étage. Ça surprend un peu quand on le reçoit sur la tête, mais comme j'ai survécu au Verglas de '98, j'ai les réflexes nécessaires. Passer 3 semaines à éviter des arbres glacés qui s'effondrent, ça aiguise les sens. Dieu merci! Le gazon amortie sa chute.

L'inconnu vit avec trois colocataires. Il est tenu en laisse par la femme, mais il ne semble pas trop s'en plaindre. Il est pourtant né pour être libre et je crains que cette lutte de pouvoir ne le laisse amer.

Il y en a une demi douzaine d'autre assis à la fenêtre qui me regarde passer sans dire un mot. Certains semblent curieux et communicatifs, les autres se foutent complètement de moi et vaquent à leurs occupations sans faire trop de vague.

Petites vie de quartier familial tranquille.

J'adore.

Miaw!

lundi 21 septembre 2009

La Crise Économique

J'aurais pu aussi titrer ce billet La rentrée scolaire pour la même raison. Rien, je n'ai rien à faire au travail. À la maison, c'est une toute autre histoire, mais mon lieu de travail est ces temps-ci une occasion de compter les tuiles du plafond du lobby de l'hôtel. Il y en a 322 entières et une dizaine de plus si on ajoute les coins et les bordures irrégulières. Il y a 1023 tuiles de céramiques qui recouvrent le plancher et 32 petites lumières halogènes pour éclairer le tout.

Pour palier à ce désoeuvrement intellectuel, je me suis abonnée à certains podcast de Radio-Canada, CBC et quelques réseau de nouvelles autochtones. C'est très intéressants, mais avec 40h d'écoute par semaine, ils ne me fournissent pas assez de nourriture pour mon cerveau affamé.

Je pourrais lire un bon livre en papier ou sur une liseuse. Excellente suggestion, mais le problème suivant se présente : je souffre de la même affliction que Mademoiselle C. Je plonge dans l'histoire et je perds le fil du temps.

Je songe présentement à me trouver une deuxième situation que je pourrais exercer la nuit à temps perdu. Disons que cette semaine, j'aurai le temps de régler le sort du monde. J'ai le temps.

Avez-vous déjà entendu parler du sous-menage? Il s'agit de l'antithèse du surmenage. Les employés s'épuisent à ne rien faire, sont sous-exploités et en viennent à perdre le goût de travailler parce qu'ils en sont venue à croire qu'ils ne servent à rien. C'est mon cas. Je n'aurai pas le même discours pendant le temps des Fêtes ou lors des compétitions de hockey junior, à ce moment-là, ce sera juste assez et peut-être une petit peu trop.

Mais là, je m'ennuie prodigieusement.

Si vous avez des suggestions...

j'ai le temps.

vendredi 28 août 2009

Qu'est -ce que je suis?

Je suis une peu beaucoup mélangée, au propre comme au figuré.

Mom Bio est Métisse. Pop Bio est "Blood". Mom Bio vient d'apprendre qu'elle est Métisse, la même personne qui me disait il y à quelques mois que les histoires circulants à propos de Pop Bio, comme quoi il serait pas Autochtone, auraient un fond de vérité. Mais là, Mom Bio est Métisse. Pop Bio est du coup redevenu "Blood".

Pop Ogm était Blanc, Mom Ogm aussi. Pop Ogm était un grand chasseur et pêcheur, un peu macho et travaillant. "Si je ne peux pas faire vivre ma femme et ma fille, je ne suis pas un homme." On parles des années '70, calmez-vous les brûleuses de brassières. Mom Ogm ne manquait pas, et ne manque toujours pas, une occasion d'aller cueillir les petits fruits et de faire un jardin. Les Ogm sont tissés serré et forment un joyeux clan de troubadours parsemés sur tout le continent.  Finalement ce que j'ai pu manquer d'une vie Bio, je l'ai reçu en adoption.

J'ai juste à me regarder dans un mirroir et je sais que je ne suis pas caucasienne. Même si les Ogm ne m'avaient rien dit à propos de l'"emprunt", je l'aurais su. Une paire d'yeux brun dans une mer d'yeux bleu, vert et gris, ça parrait.

Je suis allergique à la viande d'élevage et j'ai un sens de l'orientation hors du commun. Il suffit que je retourne à une alimentation et un mode de vie plus près de mes racine génétiques et je me retrouve pétante de santé et épanouie. Ajoutez à ce melting pot de Mi'qmak, d'Irlandais et de Français, une goutte ou deux de sang Algérien et Scandinave et vous vous retrouver à vous faire demander de temps en temps : "T'es-tu une race?". "Oui", que je leur réponds, "je suis humaine, et vous?".

jeudi 27 août 2009

Se revirer sur une cenne noire.

Depuis mardi qui vient de passer je vie les événements qu'une femme de 38 ans devrait avoir vécu en une dizaine d'années. Dix ans en deux jours. Ouf!

Belle-maman dorénavant à temps plein,
changement drastique d'horaire de travail pour nous deux,
projet d'entreprise pour nous deux,
inscription de Mini-Lui à l'école, au karaté et tutti cantti,
quatre cent cinquante livres de boeuf à ranger dans un petit congélateur,
achat de notre première voiture neuve à pas trop cher ( merci la crise économique ),
continuer de détester Céline Dion qui gaspille son talent avec de la popmusic,
cuisiner comme une malade pour nourrir tout ce nouveau monde là,
courir derrière mon camionneur de mari pour obtenir les procurations pour que je m'occupe de Mini-Lui sans problème,
raconter cela à tout le monde d'où l'absence de raison d'écrire ce billet,
écrire le billet même si je n'ai aucune raison valable de le faire,
me mettre au régime parce que je me déteste sur les photos de mariage, ce que j'aurais du faire des mois avant la cérémonie,
trouver Christian Mistral quelque peu mèche courte suite à un commentaire sur mon commentaire sur un bloque qui ne lui appartient pas,
trouver le soleil un peu trop fort pour me donner une bonne raison de rester à la maison.

Bienvenue en Absurdisthan, je suis la reine des vies sans dessous dessus. Je vous invite à un pas-party ou personne n'est invité. De cette façon personne de se fera retirer le permis parce qu'il a trop bu.

lundi 24 août 2009

Ma Petite Vie

J'ai une petite vie. Simple, pratique et passablement bien rangée. Je me brosse les dents, je fais très attention à ce que j'engloutis et je bouge un peu. Les murs de la cuisines sont jaune pétant et j'attends de peindre les autre pièces du 4 et demi que j'occupe avec mes deux amours au long cours.

Je suis mariée à l'homme de ma vie. Je suis la belle-mère d'un gentil garçon qui aura bientôt 10 ans. Je travaille fort 40h par semaine et j'aime mon emplois. Je squatte le signal d'un réseau sans-fils qui passe par ma cuisine sans sécurité. Je suis bilingue, je traîne le poids des années sur mes fesses et les nouveaux voisins d'en face font du bruit et s'engueulent tous les premiers du mois.

J'habite une magnifique petite ville : Québec. Sécuritaire, propre et dynamique. À l'image de ma petite vie.

Je gaspille mes talents. Je ne suis pas la meilleure amie du monde. Je ne cherche pas à tout prix à connaître les gens qui habite tout près, quoique je trouve certaine tranche de vie cocasses quand elle me sont offertes. L'immeuble que j'habite est bordé d'arbre et ma petite famille profite du carré de verdure et de la piscine au centre du pâté de bloc appartement.

Je ne suis pas d'un naturel souriant, j'ai plutôt l'air bête la plupart du temps, mais j'ai pas la chanson. Je ne sais pas pourquoi, mais si je suis de bonne humeur ça ne parait presque pas et dans le cas contraire, mon état d'âme s'affiche à la puissance 12. Problème de filage

Le premier adjectif que mes amis me donne est 'bizarre' ou 'excentrique'. Étrange.

Je ne suis pas dépensière, au contraire. J'aime la culture gothique vampirique et j'ai adopté cette mode vestimentaire quand j'avais la taille qui allait avec et c'était il y a très très longtemps. Bref je suis une joyeuse vampyre qui s'ennuie de ses dentelles et de ses tuniques longues et noires. Essayer d'y revenir à 38 ans serait d'un pathétique crasse et serait quelque peu traumatisant pour Mini-Lui. Lui aimerait probablement parce que depuis qu'il a découvert NCSI, il bave devant la laborantine craquante à souhait.

Je cherche un livre de suspense qui me ferait vraiment peur. J'ai une amie très chère à mon coeur qui essaie en vain de me le trouver, mais j'arrive encore à m'endormir sur ces lectures d'horreur. J'en ai probablement trop lue. Je me rabats sur le nouvelles du soir et je n'en dors pas de la nuit. C'est très pratique pour travailler.

Bref j'ai une sacrée vie ennuyante.

samedi 11 juillet 2009

Sous Presses-çion

Je capote. J'vous l'ai-tu dis? JE CA - PO - TE.
Qu'est ce qui m'a pris de vouloir organiser notre mariage avec mon Chum les deux tous seuls et sans expérience en organisation de grands événements. Je suis un vampyre et Lui camionneur. On ne se voit jamais. Le téléphone sonne tout le temps le jour et le sien ne capte pas les ondes la moitié du temps parce qu'il travaille à la grandeur du Québec. La mariée est à la veille de fuir.

Le mariage idéal pour moi? Pieds nus sur la plage en face de la maison de ma mère Bio en Gaspésie. Une tenue blanche et simple, une petite brise saline du large et un lever de soleil un petit matin d'été - en Gaspésie, ça veut dire le 15 juillet pendant une heure ou deux, si on est chanceux. On sera grosso modo 5 ou 6 personnes, faut pas oublier la maman Ogm. Lui répond *Oui je le veux* à la question et je fais de même. Je lance mon bouquet à la mer. On se donne des bisous, on remonte la falaise. On se réuni autour du méchoui. On fête trop tard. On se fait pas achaler parce que la rue entière est habitée par la famille Bio. Le lendemain on se lève avec un mal de tête et on fait le tour du Canada à cheval.

Kin toé, point final.

Pas de gâteau. Pas de dépôt sinon on ferme le dossier. Pas de Non on n'ira pas, on avait prévu autre chose (parce que c'est top loin de toute façon et que je ne veux pas vous voir). Pas de Grand maman ne sera pas là parce qu'elle est trop vieille. On s'en serait occupé de grand-maman! Pour qui vous nous prenez? Pas de nouinonouiii, pas sursur. Pas de Dj. Pas de Incendie à Rio. Pas de rencontre à n'en plus finir pour régler les détails. Pas de crise d'angoisse.

Bref que de la simplicité et que du bonheur.

Ça à l'air que c'est trop demander.

jeudi 25 juin 2009

10 Things I Hate About You

1. Allez vous comprendre un jour, t.b.rn.k, que si votre voiture me heurte, il est extrêmement probable que je sois au moins gravement blessée. Un feu rouge ou un feu piéton, c'est pas une suggestion. C'est un ordre! Et le virage à droite au feu rouge, c'est comme un arrêt, pas un feu vert. Bande de c.v..

2. La rampe de lancement au bout de la sortie de l'autoroute est assortie d'un céder de passage et d'une limite de vitesse et c'est à vous, qui n'êtes pas encore sur l'autoroute, que ça s'adresse. Capice?

3. Si je refuse de traverser la rue alors que vous me cédez si gentiment la voie (en passant, c'est très apprécié), c'est probablement parce que l'idiot qui arrive en sens inverse ne se déplace pas à une allure qui augure un arrêt intempestif pour vous imiter, cher ami. Je vous remercie, mais je ne veux pas mourir tout de suite. ALORS C'EST PAS LA PEINE DE ME FAIRE UN FINGER! KR.SS!

4. Si je me déplace à pied, c'est mon choix. À bicyclette aussi. Je me déplace sur le trottoir ou la piste cyclable quand c'est disponible. Je respecte les panneaux de signalisation et les feux de circulation. J'attends le signal du passage prioritaire aux piétons. J'apprends à mon beau-fils les règles de base de la civilité, qu'il fasse -40C ou +40C. Je suis une bonne citoyenne je crois, et ma joyeuse tribu est formées de gens honnêtes et forts sympathiques. Alors pourquoi je dois sans cesse expliquer à Mini-Lui que ce qu'il voit autour de lui et ce que je m'efforce de lui inculquer ne seront que très rarement en accord. J'essaie seulement de lui montrer à se sauver la vie, T.B.RN.K!

5. Hey! Vous! Oui, Vous! Un petit sourire ou au moins un mot de salutation quand vous servez un client, est-ce trop vous demander ou alors est-ce trop cher?

6. Hey! Vous! Oui, Vous! Quand j'ai le plaisir de servir un client, je n'ai pas à subir les contrecoups de sa journée de merde. Je suis sincèrement joyeuse à l'idée de satisfaire un être humain. J'aime mon travail et j'espère que ça transparaît dans mon attitude.

Donc, bastà! Je ne suis pas un sac de sable sur lequel vous pouvez vous défouler.

Ce n'est pas parce que je travaille de nuit que je suis sous-éduquée, au contraire.

Ce n'est pas parce que j'ai un casier judiciaire.

Ce n'est pas parce que les poste de nuit sont difficile s à combler à long terme que je suis face à vous, debout et souriante, de 23h à 7ham, en faisant tout mon possible pour vous faire passer le meilleur moment possible dans ce magnifique hôtel.

C'est parce que j'aime la nuit. Point.

En passant, le gardien de nuit est PH.D. en ingénierie. Mais vous être trop cons le jour. Alors on le garde avec nous!

Et le technicien de surface est docteur en philosophie.

L'auditrice de nuit est écrivain et nègre, artiste et tech. en travail social.

La barmaid est chanteuse, psychothérapeute et musicologue diplômée, pour vrai , pas de jeux de mot.

Mettez ça dans votre pipe

7. Zêtes trop cons.

8. Quand allez-vous comprendre, cher compatriotes séparatistes, que non c'est non. What part of NO! don't you get?

9. Qui va m'expliquer pourquoi ces imbéciles ont confondu la Fontaines de Tourny avec une poubelle la nuit de la Saint-Jean-Baptiste? Vous êtes cons! Laissez la nuit aux oiseaux de nuit et aux joyeux vampyres que nous sommes et restez couchés passé 21h. La nuit ça vous fait pas. Laissez faire les professionnels.

10. Vous êtes trop cons pour comprendre. Laissez faire, K.L.I.SS. ...comprendront jamais..

mardi 16 juin 2009

Je ne suis pas Québécoise (Parrait-il)

Ou peu s'en faut.

Je parle trop de langue. Je ne suis pas d'un épiderme assez pâle. Mes origine culturelles et raciales sont trop floues. Je suis trop sociable. Je suis trop multi-culturelle et pas assez xénophobe.

Que j'usse seulement osé me présenter le bout du gros orteil sur un site de la Saint-Jean-Baptiste qu'on m'eusse crucifiée sur le champs. Pôôôvre petit mou-a métisse bilingue canadienne.

Je suis née à Montréal, mes parents sont nés au Québec, mes grands-parents sont nés au Canada. Le hic : 8 arrières-grands-parents sur 8 sont d'ici et d'ailleurs. Ils viennent de France, d'Algérie négro-piétonière, d'Écosse, d'Irlande et d'ici.

Une partie de mes ancêtres s'est arraché de ses terres de l'autre côté de l'Atlantique pour simplement survivre et une autre partie s'est fait enlever de son propre territoire et élever de force par ces étrangers qui ne savaient pas comment survivre à 6 mois d'hivers.

Après 500 ans de clash culturel et de guerre intestine, on revient au point de départ.

Eux et Nous.

Vous me faites pitié. Toute la gang.

Peace, please. Kwe Kwe. Alekoum Salam.

lundi 8 juin 2009

Procrastination, quand tu nous tiens.

Si je le voulais, et je le veux toujours bien souvent, mais pas tout le temps et parfois à la dernière minute, je pourrais être proclamée la reine des Procrastinatrices et des Productrices-Sous-Pression.

Tout un titre, n'est-ce pas?

Je me fais pour point d'honneur d'être ponctuelle. Antithèse du titre? Meuuu nooooon. Attendez. Je me répète, et je déteste me répéter, je suis ponctuelle. Pour les autres.

C'est facile d'arriver à l'heure, ou même en avance, quand ce n'est pas nous qui devons tout faire. J'arrive, je me pose le popotin et je potine avec les potes. Je bois le thé vert avec le petit doigt en l'air, je discute et je pars. Fin de l'histoire. Pas de vaisselle, pas de crise de larme parce que l'invité d'honneur ne s'est pas montré le bout du nez, pas de verre brisé et pas d'égo froissé. Pareil pour l'aide apportée lors d'un déménagement, pour le gardiennage de poupon, pour l'horaire de travail, etc.

Mais pour moi, moi moi, pôôôôôvrreeee petit moooou-â. Rien à faire, nada, je me laisse tomber. Je mets tout en plan jusqu'à la dernière minute et je me demande pourquoi je me tape des crises d'angoisse depuis des semaines, sinon des mois.

Les travaux d'université de fin de session pouvaient se commencer et se terminer dans la même nuit. Tous les travaux! Mais chacun sa nuit, faut quand même pas exagérer. Ajoutez à ça les examens et les réunions de départements pour les activités paras de la session suivante et vous aurez une cathaplexique verte avec une mèche bleu électrique, high sur les Wake-Up et le café, en petite robe mode noire, en collant résille déchirés et en boots d'armée qui courre à pleine jambe d'un bord à l'autre de l'école en se demandant pourquoi elle ne s'est pas construit un horaire d'étude.

Je sais que j'ai écris n'importe quoi, surtout après 5h am. Je vois double et triple en rédigeant les examen. Je tombe littéralement endormie dans une file d'attente. Je suis convaincue que je coulerais ma session.

Je me morfonds aux Foufounes Électriques avec Violette et le verdict arrive par la voix de Miche, qui en Ange Gardien Perpétuel, a déjà fait le tour des tableaux au département : ''T.B.R.N.K t'as encore fais le coup! A de moyenne, ma K.A.L.S! Tu fais ch..'' Le soulagement qui en suit vaut, j'en suis convaincue, n'importe quel trip d'héroïne.

Je me fis la promesse de me comporter dorénavant en étudiante modèle et je me jurasse devant le dieu de la bière de plus m'y reprendre à laisser aller les choses ainsi encore une fois. Trois ans en ligne.

...me semble...

Dix ans plus tard.

Je vous laisse deviner la suite.

lundi 1 juin 2009

Déclaration - s d'amour - s avec des mots.

Lui est tombé par hasard sur ce blogue, qui à mon insu s'est enregistré dans les pages en cache, et est monté aux nues au même instant. Je vous explique.

Je suis plutôt casanière et d'un tempérament de maman ourse qui vient de sortir de sa tanière au printemps. Je ne parle pas beaucoup, sauf si affinité et avec un peu de vodka et du jus de pomme-grenade. Je n'exprime une opinion ou une idée qu'en cas de nécessité et seulement si je suis certaine à 99% de ne pas me gourer. En résumé, si je n'ai rien à dire de pertinent, je ne parle pas. Là.

Mais j'écris. Et beaucoup.

Lui est habitué de se faire aimer à coup de petites attentions, de soins infirmiers à domicile, de bonne cuisine et de grattage intensif de dos et de petage de points noirs dans le visage. Je lui offre ces attentions en gage d'amour et de fidélité. Je passerai les détails scabreux de notre vie intime, elle ne vous regarde pas.

À mon avis les mots *Je t'aime* ne veulent rien dire. Ce ne sont que des mots, comme dit la chanson. Dans mon livre à moé, Je t'aime est une expression qui explique un concept ou un ensemble de symptômes. Je pourrais probablement l'inclure dans une description de maladie. Entendez bien ici que je ne parle pas de sentiment, mais bien d'une expression. J'aime profondément cet homme extraordinaire avec qui je vais bientôt me marier et son fils qui est aussi incroyablement génial que le géniteur.

Dire je t'aime amoureusement ne fait pas parti de mon bagage génétique. Je le dis souvent en réponse à celui dégoulinant de sentimentalisme et de désir de mon mec. Je le dis tout doucement 20 fois par jour à Mini-Lui pour le rassurer et parce que je veux qu'il se sente bien. Mais le dire avec toute la fougue et la passion que je ressent pour Lui, impossible. Ça jamme, ça bloque et ça ne passe pas. Je ne sais pas pourquoi, mais ces mots se bloquent dans la gorge et sortent tout croches ou au mauvais moment.

Voici pour moi de meilleures façons d'exprimer verbalement mes sentiments envers mon futur époux :
- Je me bien avec toi
- Je suis vraiment heureuse d'avoir la chance de te connaître
- Je me sens privilégiée d'être la personne que tu as choisi pour partager ta vie
- Je ne me verrais pas avec quelqu'un d'autre que toi
- Merci de me permettre de faire parti de la vie de ton fils
- Etc.

Je t'aime à probablement été inventé par quelqu'un qui n'avais pas d'imagination ou qui devais faire une rime dans une chanson sans ajouter trop de syllabe. C'est trop sec, ça n'a pas de saveur, du moins pas avec ma voix. On peut dire je t'aime avec tellement de facilité, mais comment le prouver? Je préfère les faits à la théorie, les preuves scientifiques aux actes de foi.

lundi 25 mai 2009

De l'art de se planter royalement à essayer de devenir adulte.

Je me marie dans deux mois et demi.

Et je meurs de trouille.

Laissez-moi préciser cette pensée. J'adore mon fiancé plus que tout au monde (et encore plus le magnifique petit dont il est le fantastique *PAPA(!)*) pour lequel je me jetterais volontiers dans un bûcher en flamme, si éventuellement ça devait lui être utile. Même chose pour Mini-Lui.

Je suis profondément en amour avec ma famille enrichie et reconstituée. Cette mini tribu est formée, en plus de moi, de deux joyeux troubles-fêtes qui m'empêchent de dormir tard le samedi matin, qui me donnent plus de travail dans la maison, qui s'obstinent pour des sottises, qui n'écoutent pas la même musique mais qui veulent la faire jouer en même temps, et qui ne veulent pas se reposer au même moment. Vous ais-je mentionné que Lui est camionneur, donc nous ne nous voyons au maximum que deux jours entiers par semaine. La vie amoureuse se veut précédée d'une cour assidue et intensive, surtout par Lui. Moi j'ai pas le temps, j'ai trop de vaisselle.

Le sofa ne semble pas avoir la dimension réglementaires pour une famille de trois indépendants de caractère, qui ont chacun un horaire de sieste à respecter. Sur le babillard, il y a un schéma de sieste. J'exagère à peine. Il nous faut néanmoins raffiner notre talent d'argumentation pour s'étendre les jambes sur cet immonde sofa brun quelconque en velours élimé pour roupiller un peu. Assis, il y a de la place pour 5, mais un de nous trois fait 1m81 et il ronfle.

Le 4 pièces n'est pas assez vaste pour colmater les fuites de jazz, de heavy metal et de rock classique. Avez-vous déjà écouté du jazmétrock. Cacophonique à souhait. Un orchestre de sourds-muets sans implants cochléaires ne sauraient faire plus dissonant. Seules mes amies issues de famille nombreuse entrent chez-nous en souriant.

Le samedi soir se résume souvent à un visionnement de dvd familial. Ce qui me va très bien, parce que je peux enfin me reposer un peu et me mettre le cerveau au repos dans un verre d'eau sur une table d'appoint. Paradoxalement, le damné sofa brun de 2m5 de long nous permet ce soir-là de nous lover l'un sur les deux autres, dans l'ordre et le désordre, comme une bande de chats. Les ronflements de Lui nous indiquerons que le générique d'ouverture est terminé.

Le jour, il faut gérer le trafic de fillettes du pâté de maison qui veulent s'accaparer mini-Lui. Oui, mini-Lui a hérité du charme fou de Lui. Heureusement pour lui ce charisme lui réussi, mais la porte arrière a parfois été utile pour éviter les drames de jeunes coeurs brisés avec la complicité de l'autre fillette. Il y a l'Autre Femme, ça bien dû commencer par l'Autre Fillette.

Dois-je en rajouter?

Ce qu'il y a d'encore plus fou dans cette fantastique et bordélique situation familiale, le dimanche soir, quand tout le monde est parti, ça ne prend pas 10 minutes que j'espère déjà que le vendredi soir suivant se présente le bout du calendrier.

lundi 18 mai 2009

Page Blanche, je te hais.

Que pourrais-je écrire d'intéressant aujourd'hui?

Je discute à l'instant même sur MSN avec une copine et nous ne savons sur quel sujet nous pourrions bien écrire et écrire bien. Je l'ai tellement ennuyée qu'elle m'a quitté pour un film avec son amoureux. Je suis seule.

Je parcoure les blogues auxquels je me suis abonnée. Tous sont magistralement composés. Sauf quelques fausses notes, c'est parfait. Je suis jalouse.

À Québec, le printemps se montre timidement le bout du nez. Il n'est pas encore tout a fait convaincu par les théories du concept de réchauffement climatique et il proteste par une bonne gelés en bonne et due forme. Je le hais.

Mon genoux droit ist kapput machen. Liste d'attente de 4 ans en chirurgie. Tout ça pour avoir fait du sport et de la compétition toute ma vie. Je marche avec une jolie canne mauve et fleurie. Ça me procure un seul avantage: être à peu près certaine que je serai assise le matin dans le bus en revenant du travail. Je me méprise pour cette fragile constitution genouillère.

Le café corsé alto du presse café de la rue Laurier est bien bon. Je suis contente.

Bon enfin du positif!

lundi 11 mai 2009

Comment tout gâcher

Voici quelques règles de base pour tout gâcher en n'importe quelle occasion.

Respirez profondément et profitez de cette intermède pour vous verser une bonne tasse de thé vert japonais biologique et équitable.

1. Dites toujours ce qui vous passe par la tête, qu'importe le propos ou la situation.

2. Revisez dans *votre intérieur* une réponse à votre interlocuteur avant qu'il n'ait terminé de parler. Laissez votre regard dans le vide pendant ce moment.

3. N'écoutez pas.

4. Ne laissez aucun temps mort entre les interventions. À la limite béguaillez la dernière syllabe de chaque mot pour être certain de ne pas laisser le micro à l'autre, c'est très en vogue à Montréal.

5. Laissez entendre par votre attitude ou votre discours que vous avez un doute sur la véracité des dires de votre partenaire de conversation. Ex. : le sourcil levé et le sourire en coin.

6. Alors que la personne en détresse se confie a vous, racontez vos propres difficultés. Plus c'est superficiel, plus ça marche.

7. Sautez une *fuse* dans un endroit public.

8. Bref ne faites preuve d'aucune empathie, d'écoute ou d'amour. Plus votre attitude sera vulgaire et suffisante, mieux ça fontionne.

Loupe l'ail. On se sent visé? Ou pense-t-on que le chapeau me fait à merveille? Trois petits points...

jeudi 7 mai 2009

Le Premier Billet

Un ange passa, la formule est connue et archi utilisée. L'Ange a passé, repassé et quelque fois repassée à la vapeur ou passée tout droit sans réclamer 200$.

10 ans déjà depuis la fermeture de mon Journal d'Exilée.
http://e.phemerides.free.fr/vagabond/JE.220798.html

J'ai l'impression d'avoir vécu 10 vies bien remplies depuis. Je n'ai pas hérité de trop de ride, peut-être une petite ligne de plus au coin de l'oeil. Mais je ne vous parlerai pas des cheveux blanc. Vive la couleur en boîte!

L'Homme est toujours en vie et bien portant (Minou Premier, roi de l'Univers aussi), Le Prince Charmeur est oublié. Les deux travaillent maintenant au même endroit, heureusement à 300km de chez-moi.
Bien d'autre personnages sont vite passés tout droit au recyclage.

Dieu merci. Il reste, et resteront pour longtemps je l'espère, Lui et mini-Lui.

En dix ans, que s'est-il passé? Les kilos se sont enroulés sur les os. Les illusions et les espérances irréalistes se sont évanouies. La naïveté montre le bout de son nez de temps en temps, question de ne pas vieillir trop vite. Ce que j'ai préféré vivre depuis 10 ans : acceuillir deux magnifiques êtres humains dans ma bulle autrefois placardée et verrouillée à double tour.

À plus.

P.S. : C'est vraiment formidable de ne pas être obligée de tout programmer à la main et de profiter d'un programme qui marche tout seul. Ceux qui y étaient il y a 10 ans et plus savent de quoi je parle.