jeudi 25 juin 2009

10 Things I Hate About You

1. Allez vous comprendre un jour, t.b.rn.k, que si votre voiture me heurte, il est extrêmement probable que je sois au moins gravement blessée. Un feu rouge ou un feu piéton, c'est pas une suggestion. C'est un ordre! Et le virage à droite au feu rouge, c'est comme un arrêt, pas un feu vert. Bande de c.v..

2. La rampe de lancement au bout de la sortie de l'autoroute est assortie d'un céder de passage et d'une limite de vitesse et c'est à vous, qui n'êtes pas encore sur l'autoroute, que ça s'adresse. Capice?

3. Si je refuse de traverser la rue alors que vous me cédez si gentiment la voie (en passant, c'est très apprécié), c'est probablement parce que l'idiot qui arrive en sens inverse ne se déplace pas à une allure qui augure un arrêt intempestif pour vous imiter, cher ami. Je vous remercie, mais je ne veux pas mourir tout de suite. ALORS C'EST PAS LA PEINE DE ME FAIRE UN FINGER! KR.SS!

4. Si je me déplace à pied, c'est mon choix. À bicyclette aussi. Je me déplace sur le trottoir ou la piste cyclable quand c'est disponible. Je respecte les panneaux de signalisation et les feux de circulation. J'attends le signal du passage prioritaire aux piétons. J'apprends à mon beau-fils les règles de base de la civilité, qu'il fasse -40C ou +40C. Je suis une bonne citoyenne je crois, et ma joyeuse tribu est formées de gens honnêtes et forts sympathiques. Alors pourquoi je dois sans cesse expliquer à Mini-Lui que ce qu'il voit autour de lui et ce que je m'efforce de lui inculquer ne seront que très rarement en accord. J'essaie seulement de lui montrer à se sauver la vie, T.B.RN.K!

5. Hey! Vous! Oui, Vous! Un petit sourire ou au moins un mot de salutation quand vous servez un client, est-ce trop vous demander ou alors est-ce trop cher?

6. Hey! Vous! Oui, Vous! Quand j'ai le plaisir de servir un client, je n'ai pas à subir les contrecoups de sa journée de merde. Je suis sincèrement joyeuse à l'idée de satisfaire un être humain. J'aime mon travail et j'espère que ça transparaît dans mon attitude.

Donc, bastà! Je ne suis pas un sac de sable sur lequel vous pouvez vous défouler.

Ce n'est pas parce que je travaille de nuit que je suis sous-éduquée, au contraire.

Ce n'est pas parce que j'ai un casier judiciaire.

Ce n'est pas parce que les poste de nuit sont difficile s à combler à long terme que je suis face à vous, debout et souriante, de 23h à 7ham, en faisant tout mon possible pour vous faire passer le meilleur moment possible dans ce magnifique hôtel.

C'est parce que j'aime la nuit. Point.

En passant, le gardien de nuit est PH.D. en ingénierie. Mais vous être trop cons le jour. Alors on le garde avec nous!

Et le technicien de surface est docteur en philosophie.

L'auditrice de nuit est écrivain et nègre, artiste et tech. en travail social.

La barmaid est chanteuse, psychothérapeute et musicologue diplômée, pour vrai , pas de jeux de mot.

Mettez ça dans votre pipe

7. Zêtes trop cons.

8. Quand allez-vous comprendre, cher compatriotes séparatistes, que non c'est non. What part of NO! don't you get?

9. Qui va m'expliquer pourquoi ces imbéciles ont confondu la Fontaines de Tourny avec une poubelle la nuit de la Saint-Jean-Baptiste? Vous êtes cons! Laissez la nuit aux oiseaux de nuit et aux joyeux vampyres que nous sommes et restez couchés passé 21h. La nuit ça vous fait pas. Laissez faire les professionnels.

10. Vous êtes trop cons pour comprendre. Laissez faire, K.L.I.SS. ...comprendront jamais..

mardi 16 juin 2009

Je ne suis pas Québécoise (Parrait-il)

Ou peu s'en faut.

Je parle trop de langue. Je ne suis pas d'un épiderme assez pâle. Mes origine culturelles et raciales sont trop floues. Je suis trop sociable. Je suis trop multi-culturelle et pas assez xénophobe.

Que j'usse seulement osé me présenter le bout du gros orteil sur un site de la Saint-Jean-Baptiste qu'on m'eusse crucifiée sur le champs. Pôôôvre petit mou-a métisse bilingue canadienne.

Je suis née à Montréal, mes parents sont nés au Québec, mes grands-parents sont nés au Canada. Le hic : 8 arrières-grands-parents sur 8 sont d'ici et d'ailleurs. Ils viennent de France, d'Algérie négro-piétonière, d'Écosse, d'Irlande et d'ici.

Une partie de mes ancêtres s'est arraché de ses terres de l'autre côté de l'Atlantique pour simplement survivre et une autre partie s'est fait enlever de son propre territoire et élever de force par ces étrangers qui ne savaient pas comment survivre à 6 mois d'hivers.

Après 500 ans de clash culturel et de guerre intestine, on revient au point de départ.

Eux et Nous.

Vous me faites pitié. Toute la gang.

Peace, please. Kwe Kwe. Alekoum Salam.

lundi 8 juin 2009

Procrastination, quand tu nous tiens.

Si je le voulais, et je le veux toujours bien souvent, mais pas tout le temps et parfois à la dernière minute, je pourrais être proclamée la reine des Procrastinatrices et des Productrices-Sous-Pression.

Tout un titre, n'est-ce pas?

Je me fais pour point d'honneur d'être ponctuelle. Antithèse du titre? Meuuu nooooon. Attendez. Je me répète, et je déteste me répéter, je suis ponctuelle. Pour les autres.

C'est facile d'arriver à l'heure, ou même en avance, quand ce n'est pas nous qui devons tout faire. J'arrive, je me pose le popotin et je potine avec les potes. Je bois le thé vert avec le petit doigt en l'air, je discute et je pars. Fin de l'histoire. Pas de vaisselle, pas de crise de larme parce que l'invité d'honneur ne s'est pas montré le bout du nez, pas de verre brisé et pas d'égo froissé. Pareil pour l'aide apportée lors d'un déménagement, pour le gardiennage de poupon, pour l'horaire de travail, etc.

Mais pour moi, moi moi, pôôôôôvrreeee petit moooou-â. Rien à faire, nada, je me laisse tomber. Je mets tout en plan jusqu'à la dernière minute et je me demande pourquoi je me tape des crises d'angoisse depuis des semaines, sinon des mois.

Les travaux d'université de fin de session pouvaient se commencer et se terminer dans la même nuit. Tous les travaux! Mais chacun sa nuit, faut quand même pas exagérer. Ajoutez à ça les examens et les réunions de départements pour les activités paras de la session suivante et vous aurez une cathaplexique verte avec une mèche bleu électrique, high sur les Wake-Up et le café, en petite robe mode noire, en collant résille déchirés et en boots d'armée qui courre à pleine jambe d'un bord à l'autre de l'école en se demandant pourquoi elle ne s'est pas construit un horaire d'étude.

Je sais que j'ai écris n'importe quoi, surtout après 5h am. Je vois double et triple en rédigeant les examen. Je tombe littéralement endormie dans une file d'attente. Je suis convaincue que je coulerais ma session.

Je me morfonds aux Foufounes Électriques avec Violette et le verdict arrive par la voix de Miche, qui en Ange Gardien Perpétuel, a déjà fait le tour des tableaux au département : ''T.B.R.N.K t'as encore fais le coup! A de moyenne, ma K.A.L.S! Tu fais ch..'' Le soulagement qui en suit vaut, j'en suis convaincue, n'importe quel trip d'héroïne.

Je me fis la promesse de me comporter dorénavant en étudiante modèle et je me jurasse devant le dieu de la bière de plus m'y reprendre à laisser aller les choses ainsi encore une fois. Trois ans en ligne.

...me semble...

Dix ans plus tard.

Je vous laisse deviner la suite.

lundi 1 juin 2009

Déclaration - s d'amour - s avec des mots.

Lui est tombé par hasard sur ce blogue, qui à mon insu s'est enregistré dans les pages en cache, et est monté aux nues au même instant. Je vous explique.

Je suis plutôt casanière et d'un tempérament de maman ourse qui vient de sortir de sa tanière au printemps. Je ne parle pas beaucoup, sauf si affinité et avec un peu de vodka et du jus de pomme-grenade. Je n'exprime une opinion ou une idée qu'en cas de nécessité et seulement si je suis certaine à 99% de ne pas me gourer. En résumé, si je n'ai rien à dire de pertinent, je ne parle pas. Là.

Mais j'écris. Et beaucoup.

Lui est habitué de se faire aimer à coup de petites attentions, de soins infirmiers à domicile, de bonne cuisine et de grattage intensif de dos et de petage de points noirs dans le visage. Je lui offre ces attentions en gage d'amour et de fidélité. Je passerai les détails scabreux de notre vie intime, elle ne vous regarde pas.

À mon avis les mots *Je t'aime* ne veulent rien dire. Ce ne sont que des mots, comme dit la chanson. Dans mon livre à moé, Je t'aime est une expression qui explique un concept ou un ensemble de symptômes. Je pourrais probablement l'inclure dans une description de maladie. Entendez bien ici que je ne parle pas de sentiment, mais bien d'une expression. J'aime profondément cet homme extraordinaire avec qui je vais bientôt me marier et son fils qui est aussi incroyablement génial que le géniteur.

Dire je t'aime amoureusement ne fait pas parti de mon bagage génétique. Je le dis souvent en réponse à celui dégoulinant de sentimentalisme et de désir de mon mec. Je le dis tout doucement 20 fois par jour à Mini-Lui pour le rassurer et parce que je veux qu'il se sente bien. Mais le dire avec toute la fougue et la passion que je ressent pour Lui, impossible. Ça jamme, ça bloque et ça ne passe pas. Je ne sais pas pourquoi, mais ces mots se bloquent dans la gorge et sortent tout croches ou au mauvais moment.

Voici pour moi de meilleures façons d'exprimer verbalement mes sentiments envers mon futur époux :
- Je me bien avec toi
- Je suis vraiment heureuse d'avoir la chance de te connaître
- Je me sens privilégiée d'être la personne que tu as choisi pour partager ta vie
- Je ne me verrais pas avec quelqu'un d'autre que toi
- Merci de me permettre de faire parti de la vie de ton fils
- Etc.

Je t'aime à probablement été inventé par quelqu'un qui n'avais pas d'imagination ou qui devais faire une rime dans une chanson sans ajouter trop de syllabe. C'est trop sec, ça n'a pas de saveur, du moins pas avec ma voix. On peut dire je t'aime avec tellement de facilité, mais comment le prouver? Je préfère les faits à la théorie, les preuves scientifiques aux actes de foi.