vendredi 25 septembre 2009

Charlotte et compagnie.

Charlotte est ma deuxième voisine d'en bas. Elle est chaleureuse, amicale et accueillante. Elle me salue chaque fois que je passe devant chez elle le matin et nous passons un bon petit moment à discuter de chose et d'autre. Que je passe devant l'appartement du premier palier sans l'entretenir des potins du voisinage et c'est la bouderie ou la crise d'angoisse pour cette charmante voisine.

Bobby est plus timide, il ne sort pas souvent et il craint les étrangers. De toute façon, il est hors de portée. Sa colocataire lui cri dessus à longueur de journée. Il est sourd comme un pot et nous devons parler d'une voix aiguë pour qu'il daigne nous donner un peu d'attention. C'est le petit nouveau depuis le mois d'août, nous lui laisserons le temps de nous apprivoiser.

Ti-Lou est plus sociable que Bobby, beaucoup plus sociable. Impossible de se promener dans le carré de verdure sans le croiser. L'ignorer nous condamne à la liste noire. Par contre les enfant turbulents l'indisposent et il se défendra le cas échéant. Ti-Lou, contrairement à Charlotte est un nocturne, il me fait la conversation le soir, quand je me rends au travail. Je le soupçonne d'être un peu dans la lune, car j'ai du le ramener quelques fois chez lui parce qu'il se présentait chez moi sans raison valable.

LeBlanc aime jouer à cache-cache, mais il ne comprend pas encore le principe de se cacher le corps entier pour ne pas se faire trouver en moins de deux. Ça prendra le temps que ça prendra, mais nous réussirons à lui faire entendre raison. Il faudra aussi qu'il apprenne à ne pas sauter du deuxième étage. Ça surprend un peu quand on le reçoit sur la tête, mais comme j'ai survécu au Verglas de '98, j'ai les réflexes nécessaires. Passer 3 semaines à éviter des arbres glacés qui s'effondrent, ça aiguise les sens. Dieu merci! Le gazon amortie sa chute.

L'inconnu vit avec trois colocataires. Il est tenu en laisse par la femme, mais il ne semble pas trop s'en plaindre. Il est pourtant né pour être libre et je crains que cette lutte de pouvoir ne le laisse amer.

Il y en a une demi douzaine d'autre assis à la fenêtre qui me regarde passer sans dire un mot. Certains semblent curieux et communicatifs, les autres se foutent complètement de moi et vaquent à leurs occupations sans faire trop de vague.

Petites vie de quartier familial tranquille.

J'adore.

Miaw!

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