Je n'ai plus de plan de vie. Je me laisse aller à la dérive des événements sans me poser trop de question et en acceptant ce qui m'est présenté. C'est ça le lâcher-prise raconté dans les livres de pop-psy? Quelle blague!
J'ai des buts, des idées que je veux concrétiser, mais à long terme, je laisse aller. Ma compagnie de bijoux est en start-up, je pourrais y travailler plus, mais je préfère prendre le temps de voir grandir Mini-Lui qui, lui, est parti en cinquième vitesse et dur à suivre.
Il y a quelques semaine, un champs abandonné derrière l'arrêt de bus m'a offert un joli cadeau. Alors que je me demandais ce qui pourrait arriver à ce terrain quasi vague et sale une fois qu'un promoteur y aura mis le pied, des images de collier et de bijoux divers m'est apparue. Brins d'herbe en perles aussi fines qu'un grain de sable, fleurs délicatement ourlées en pâte fimo et entrelacement de broderie de billes pour relier le tout. Je n'ai même plus à chercher l'inspiration qui me fuyait désespérément, elle me saute en plein visage sans que je n'ai à faire 10 heures de méditation. Alors depuis, je laisse aller et je garde un calepin sous la main.
C'est sans intérêts, je le sais. Qu'est-ce que vous en avez à faire de mes élucubrations? Rien. Je ne fais plus de plan parce que je doute bien qu'un plan tout fripé atterrira dans ma face poussé par un vent de tempête.
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