Je vais aujourd'hui vous décevoir, très chers lecteurs, car malgré tous mes bons sentiments, mon humanisme, ma bonté intrinsèque, mon talent à être un humain nocturne un tant soit peu potable, je me dois à cet instant vous avouer l’inavouable. Je sais, je sais, préparez vous, assoyez-vous et allez coucher les petits. Voici venir le moment ou je vous informe de mon crime horrible.
Je hais Tweety.
Je hais Tweety et Road Runner. Je hais Hello Kitty, d'ailleurs qu'est ce qu'il fait dans la vie Hello Kitty ? C'est une marque de commerce parce que c'est une marque de commerce ? Je hais les victimes potentiellement comestibles des dessins animés.
Je hais les proies naturelles qui s'en tirent avec une grimace. Grosminet et Will E. Coyote, ils veulent juste manger. Ils ont faim. Ils ont besoin de nourriture pour vivre. Ce sont des prédateurs nés. Par la grâce de Dieu, nourrissez-les ou laissez-les trouver leur repas !
Ils font preuve d'ingéniosité, d'instinct de survit, d'opiniâtreté à la limite de l'idiotie, et on se bidonne de les voir partir le ventre vide à la fin de l'épisode. Seriez-vous depuis l'enfance du côté des bullies ? Étiez-vous un de ces horribles gamins en manque d'attention qui arrachait les pattes des araignées ou les ailes des mouches ? Questionnez-vous profondément. Très profondément.
Et allez vous confesser !
L'araignée consomme son poids en mouche quotidiennement. Laissez-la faire son travail et allez plutôt lire un livre ou faire du sport. Ça fera de vous un psychopathe en moins à soigner dans 20 ans par un système de santé inadéquat.
Je hais aussi les personnages qui ne se défendent pas et qui laissent les gros méchants les attraper pour s'en plaindre ensuite que le monde est trop injuste, vraiment trop injuste. Ah oui ! Je hais aussi Colargol qui chante en fa en sol. Un coup de pied là ou ça fait mal, est-ce trop difficile à donner ? Dans le pire des cas, il va aussi en punition avec trois pages de dictionnaire à copier, mais au moins il se sera défendu ! Get the point ?
Je hais Tweety.
jeudi 26 juillet 2012
jeudi 12 juillet 2012
Le Risque
Je tape « risque » dans Google et j’attends.
Ciboulôt ! Que de choses à partager… Encore !
http://fr.wikipedia.org/wiki/Risque
- Ici vous aurez besoin d’une grande
quantité de thé et de temps pour parcourir la notion de risque chez Wiki :
« Le
risque est une notion difficile à cerner mais de façon générale, on peut dire
que c'est une contingence indésirable, appréhendée, relativement anodine et peu
probable. »
http://www.evene.fr/citations/mot.php?mot=risque
- Citations
« Hasard,
aléa, danger, péril, chance, inconvénient, menace, fortune, risques et périls, prendre
des risques, miser, jouer, s'aventurer, se hasarder, insécurité, oser, tenter, armer,
alerter, responsabilité, goût du risque. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Beau_risque
- politique canadienne
« En politique
québécoise, le beau risque est
l'idée-clé du gouvernement Lévesque faisant suite à la défaite référendaire de
1980 et au rapatriement de la constitution canadienne, sans l'accord du Québec,
par le gouvernement de Pierre Elliott Trudeau. »
« Identifiez les risques près de chez vous ! »
« Comment
avoir 18 à sa dissertation de philosophie ? C'est simple : en répondant
"Le risque c'est ça" à la question "Qu'est-ce que le risque
?"
Cet extrait du film "Le pion" de Christian Gion (1978), avec Henri Guybet dans le rôle principal, est à l'origine d'une des légendes urbaines les plus tenaces. Plus de 30 ans que les élèves des classes terminales fantasment dessus ;). »
Cet extrait du film "Le pion" de Christian Gion (1978), avec Henri Guybet dans le rôle principal, est à l'origine d'une des légendes urbaines les plus tenaces. Plus de 30 ans que les élèves des classes terminales fantasment dessus ;). »
Je bloque.
Ironique ? Ben oui, je bloque. Comment parler du risque sans frivolités ni
cascades et sans endormir un lecteur ? Je pourrais parler d’une foule de
concepts et de lieux communs, mais je n’y arrive pas. Les Zôtres en ont déjà
parlé de long en large et les tablettes des librairies sont remplies de bouquins
de self-help et de pseudo-psycho-pop pour se remonter l’estime et risquer.
Bon.
Je me risque.
Qui ne
risque rien n’a rien et si t’as rien à perdre : saute ! Jusqu’ici ça
va bien, mais je crains plus pour l’atterrissage.
Le risque calculé me fait rire. Le Beau Risque de René Levesque part en vadrouille
avec ce que les Charest et Harper en font ces temps-ci. Et que dire du fameux « Le
Risque C’Est Ça ! ».
On peut facilement passer du risque au fantasme. J’ai
une pléthore de fantasmes plus facétieux les uns que les autres, comme par exemple :
- Passer
en bottes sur le capot d’une voiture qui me bloque le passage piéton « Pardon, Monsieur !».
-
Ouvrir
la portière et passer les clous PAR la voiture « Pardon Madame ! » .
-
Verser
du gros rouge qui tache dans l’eau du bénitier.
-
Me
poser un nez de clown et entarter un client désagréable.
-
Taguer
aux balles de peinture AirGun les voitures des salauds qui ne respectent pas
les piétons.
-
Poser
une fausse pierre tombale décorée d’un smiley Have a nice day ou pire Criss
de cave 1990–2012 gravé à l’entrée
d’un cimetière.
-
Faire
le tour d‘un centre d’achat avec une bande de joyeux drilles en costume d’époque
comme si nous arrivions tous du XIXème siècle.
Les réaliser relève de l’inconscience criminelle dans plusieurs cas et les autres,
plus humoristiques, seront probablement mis en œuvre sous peu. Prendrai-je
le risque ? Oserai-je ? Dans le pire des cas, il me faut seulement un
AirGun et une tarte à la crème de banane et chantilly.
mercredi 11 juillet 2012
Pauvre Maman.
Je tape « goth* » dans un moteur de recherche et j’attends.
Bing !
Woupelaille ! Que de choses à partager !
http://fr.wikipedia.org/wiki/Goths
(historique) :
« Les Goths (prononciation : [go]1) sont un peuple germanique dont les deux branches, les
Ostrogoths et les Wisigoths, engagées à maintes reprises dans des guerres
contre Rome
pendant la période des grandes invasions de la fin de l'Antiquité, constituent au Ve siècle, leurs propres
royaumes avant de s'effondrer, respectivement en 553 et 711. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_gothique
(contemporain)
« Le mouvement
gothique est apparu entre la fin des années
1970 et le début des années 1980 au Royaume-Uni,
après les mouvements musicaux punk
et post-punk.
Il
s'est en partie inspiré du cinéma expressionniste allemand, du fantastique
et du roman gothique. Le mouvement et son esthétique se
sont propagés sous des formes diverses en Europe et aux États Unis. Il se
caractérise visuellement par un important souci d'esthétisation et de
théâtralisation, avec un attrait marqué pour les éléments sombres et parfois
provocants. Il existe ainsi un code vestimentaire, la mode
gothique essentiellement basée sur le noir et les couleurs sombres. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Amon_G%C3%B6th (horrible) :
« Amon Léopold Göth
(ou Goeth), né le 11 décembre 1908 à Vienne et mort par pendaison le 13 septembre 1946 (à 37 ans) à Cracovie, était
un Hauptsturmführer SS et
le commandant du camp de concentration de Piastów
près de Cracovie. Il était surnommé « le boucher d'Hitler ». »
http://devenir-gothique.skyrock.com/ (manuel
pour débutants) :
« Le mouvement gothique est un mouvement
musical et culturel "sombre", né à la fin des années 70 en Angleterre
et en Allemagne, sur les ruines du mouvement punk. Comme chacun (ou presque) le
sait, on ne "devient" pas gothique du jour au lendemain. On ne
"naît" pas gothique non plus: C'est une évolution. Les gens qui font
partie de ce mouvement ont une sensibilité particulière,
une façon différente de voir les choses, une attirance pour l'étrange. »
une façon différente de voir les choses, une attirance pour l'étrange. »
Et où je me trouve là dedans ?
Décidément pas du côté du boucher de la WWII. Quelle
horreur ! J’aime le macabre qui prévaut à la Nouvelle-Orléans, pas les
massacres de pauvres innocents sans défenses.
Mes ancêtres orientaux ont quitté le vieux continent
lors de la dernière ère glacière et les peuples Wisigoths et autres Ostrogoths n’existaient
pas encore.
Je n’ai pas besoin d’un manuel à l’usage des bébés
goths. J’ai passé ce stade.
Il reste le mouvement contemporain composé de joyeux
personnages bizarroïdes habillés de sombre avec un fort penchant pour l’ironie
et le macabre.
Pauvre Maman Adop’. C’est de sa faute et elle ne le
sait pas. Elle se désespère de me voir
grandir et prendre l’apparence d’une personne normale. J’ai 40 ans. Elle est
patiente, Maman.
Je vous explique.
Maman Adop’ est une beauté dynamique ultra
catholique qui vit dans le passé. Fameux bagage culturel pour élever une fillette
au caractère artistique, indomptable, décidé et explosif. Je vous laisse imaginer les batailles épiques
pour un tout ou un rien durant 18 ans. Pauvre Maman.
Maman et moi avons fait du camping avec ses amies
plusieurs étés durant mon adolescence. Les amies de Maman sont, je vous laisse
deviner… ultra catholiques ! Alors abonnement aux visites de vieilles églises
catholiques et de leurs cimetières et de sites historiques patrimoniaux où que
nous campions. Nous avons beaucoup campé à la grandeur du Canada.
Comment voulait-elle arriver à faire de moi la
parfaite petite épouse catho et soumise à Dieu pour le mari qu’elle me choisirait
en me faisant visiter des cimetières, des catacombes et des églises anciennes
pendant 5 ans lors de mon adolescence ? Hell-oooooo ooooo? Y’a quelqu’un?
Pauvre Maman.
lundi 9 juillet 2012
Full Préjugés !
" On sait bien vous, les métaleux, vous prenez tous la drogue. "
" On sait bien vous, les Gothiques, vous fumez tous du pot. "
" On sait bien vous, les Zindiens, dans le calumet de la paix, vous mettez de la drogue. "
Hem ! Hem !
Petit récapitulatif (avant de tuer quelqu'un) :
1- J'écoute du métal lourd et obscur à fond la caisse (avec des écouteurs) et je vomis sur la drogue.
2- Mon style d'habillement et de philosophie s'apparente à ce que des citoyens lambda qualifieraient de "gothique" et je déteste la drogue.
3- Je suis autochtone, mon père est Mi'qmaq et ma mère est Métis, et je ne prend pas de drogue.
Ça vous va, ça ?
En fait je n'aurais jamais pu être une "bonne" droguée. Sur l'alcool, je deviens hyper sociable et cool avec 2 verre et si j'en prend trop, c'est à dire à partir de 3 verres, je tombe endormie. La marijuana me donne les hauts-le-cœur suite à 2 bouffées et seulement l'odeur de sa fumée me donne la nausée. Je m'en tiendrai au seul "trip d'acide" de ma vie : il fut formidable et il demeurera un souvenir agréable pour mes vieux jours. Une fois sur le chimique, c'est assez. J'endure la douleur au point d'en pleurer pour ne pas devenir dépendante des médicaments à base opiacés sous prescription. Les injections me terrifient. Seul mon goût d'aider mon prochain me force à me traîner au centre de don de sang Globule de Laurier tous les 56 jours.
Pourquoi ?
Je suis une ancienne TS en milieu para-carcéral et communautaire et j'ai vu ce que la dépendance à la drogue et l'alcool peut faire à une personne. Je suis une ancienne fille de party et j'ai vu comment ces maudites substances détruisent la vie des gens à petit feu. Je suis une ancienne jeune fille de 15 ans qui n'a pas réussi à réanimer son meilleur ami mort d'une OD. Je suis quelqu'un qui aime garder les deux pieds bien campés sur terre.
Et parce qu'il est bien pratique d'avoir sous la main quelqu'un qui peut appeler le taxi et donner la bonne adresse au chauffeur ...
" On sait bien vous, les Gothiques, vous fumez tous du pot. "
" On sait bien vous, les Zindiens, dans le calumet de la paix, vous mettez de la drogue. "
Hem ! Hem !
Petit récapitulatif (avant de tuer quelqu'un) :
1- J'écoute du métal lourd et obscur à fond la caisse (avec des écouteurs) et je vomis sur la drogue.
2- Mon style d'habillement et de philosophie s'apparente à ce que des citoyens lambda qualifieraient de "gothique" et je déteste la drogue.
3- Je suis autochtone, mon père est Mi'qmaq et ma mère est Métis, et je ne prend pas de drogue.
Ça vous va, ça ?
En fait je n'aurais jamais pu être une "bonne" droguée. Sur l'alcool, je deviens hyper sociable et cool avec 2 verre et si j'en prend trop, c'est à dire à partir de 3 verres, je tombe endormie. La marijuana me donne les hauts-le-cœur suite à 2 bouffées et seulement l'odeur de sa fumée me donne la nausée. Je m'en tiendrai au seul "trip d'acide" de ma vie : il fut formidable et il demeurera un souvenir agréable pour mes vieux jours. Une fois sur le chimique, c'est assez. J'endure la douleur au point d'en pleurer pour ne pas devenir dépendante des médicaments à base opiacés sous prescription. Les injections me terrifient. Seul mon goût d'aider mon prochain me force à me traîner au centre de don de sang Globule de Laurier tous les 56 jours.
Pourquoi ?
Je suis une ancienne TS en milieu para-carcéral et communautaire et j'ai vu ce que la dépendance à la drogue et l'alcool peut faire à une personne. Je suis une ancienne fille de party et j'ai vu comment ces maudites substances détruisent la vie des gens à petit feu. Je suis une ancienne jeune fille de 15 ans qui n'a pas réussi à réanimer son meilleur ami mort d'une OD. Je suis quelqu'un qui aime garder les deux pieds bien campés sur terre.
Et parce qu'il est bien pratique d'avoir sous la main quelqu'un qui peut appeler le taxi et donner la bonne adresse au chauffeur ...
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